MOrisse, la douceur incarnée
Il suffit de quelques notes de piano et de quelques mots susurrés au creux de l’oreille pour tomber irrémédiablement sous le charme de MOrisse. Auteure – compositeure – interprète à la chevelure dorée, MOrisse nous invite à plonger dans un univers intimiste, subtil et réconfortant, portant au fil de ses chansons la flamme réconfortante d’une vulnérabilité à toute épreuve.
Niçoise d’origine, c’est au Québec que le voyage artistique de Lison Mezzina débute. Sous le pseudonyme de MOrisse, elle devient d’abord illustratrice avant de se lancer dans la chanson aux côtés des musiciens Fred Pellerin et Benoit Clément. De retour dans l’hexagone, elle enchaine les concours. Elle participe aux Rencontres d’Astaffort, est finaliste du prix Georges Moustaki en 2019 et décroche la Plume d’Or du Trophée Georges Brassens en 2023.
S’accompagnant souvent d’un piano, Morisse manie l’art des mots pour évoquer tantôt le deuil, la maladie (Alouette), les relations amoureuses (C’est pas ce que tu crois, Tournent les vents) ou l’état du monde (Chanson Fleur). Des sujets parfois lourds qu’elle aborde tout en parvenant à les alléger, tant tout en elle inspire la douceur et la délicatesse. Avec ses chansons aux textes à la fois musclés et émouvants, des chansons balaises comme elle les appelle, elle se forge peu à peu sa place et s’inscrit dans la lignée d’auteurs tels que Francis Cabrel, Thomas Fersen ou encore Ben Mazué.
Son tout dernier titre, Trois p’tits pas, sorti le 25 décembre rappellera à certains d’entre vous la comptine que vous chantiez en chœur lorsque vous étiez enfant. Elle démontre une nouvelle fois avec cette chanson sa capacité à nous enchanter et à offrir un peu de légèreté, de simplicité et de magie dans un monde qui aurait bien besoin de vivre…
Des jours meilleurs.
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