Elle faisait son grand retour dans la salle des Arcs à Quéven, plus de 15 ans après sa première venue au moment de la sortie de l’album ‘The Pirate’s Gospel’. La chanteuse américaine Alela Diane est venue présenter son disque intitulé ‘Looking Glass’ paru l’an dernier devant une salle comble.

En ce vendredi 17 novembre, la chanteuse américaine Alela Diane faisait escale à Quéven près de Lorient dans le cadre d’une tournée française durant presque un mois. Riche d’une carrière longue de 20 ans, durant laquelle elle a sorti pas moins de sept albums studio, donné des centaines de concerts dans le monde entier, la chanteuse de Portland est devenue l’une des plus grande représentante de la folk indépendante. Avec ‘Looking Glass’, Alela Diane continue de marcher sur les pas de ses modèles Joan Baez et Joni Mitchell. Elle reprend d’ailleurs un titre de cette dernière, Rivers, sur un album de Noël qui sortira le 1er décembre. Réminiscence d’un lointain passé où la musique acoustique et traditionnelle était omniprésente, Alela continue de faire perdurer cette musique avec ses mélodies simples mais captivantes, entre bluegrass, folk et country.

C’est donc sans surprise que le public lorientais est venu nombreux assister au concert. Il est 19h30, les portes s’ouvrent et une partie des quasi 800 spectateurs est déjà présente. Tout le monde a prit place à 20h30 quand Vince Lahay qui assure la première partie ce soir, entre sur scène. Seul avec ses guitares, le chanteur infuse une folk douce rappelant parfois Xavier Rudd. Ses jolies compositions, sublimées par des effets sonores, nous guident dans des contrées lointaines où la nature est omniprésente. Une belle introduction pour cette soirée placée sous le signe de la douceur et de l’évasion.

Il est 21h15, les lumières s’éteignent et Alela Diane apparait sur scène, accompagnée de ses deux musiciennes, Mirabai Peart au violon et la multi-instrumentiste Heather Woods Broderick à la batterie, guitare, flute traversière et piano. « Bonsoir, ça va ? » lance Alela au public avant d’entonner les chansons de son nouvel album dans un cadre sobre mais intimiste à la fois. Rapidement, le charme opère. Que ce soit lorsque Alena est à la guitare avec Paloma et Dream A River ou au piano avec Howling Wind et Camellia, on se laisse bercer et emporter dans son univers tout en délicatesse. Sa voix douce et cristalline est magnifiquement mise en valeur par les arrangements réalisés par les musiciennes qui chantent en harmonie et subliment ces nouvelles chansons. Mais c’est bien quand Alela reprend les chansons qui ont fait son succès que le public. Les magnifiques Dry Grass and Shadows et surtout Tatted Lace sont un régal pour les oreilles.

Entre deux chansons, Alela échange avec le public, évoque notamment ses débuts avant la sortie de ‘The Pirate’s Gospel’ qui l’a propulsé sur le devant de la scène et son lien si fort avec la France. Elle explique ainsi que c’est lors d’un séjour à Paris qu’elle a composé deux de ses plus grands succès, The Riffle et Tired Feet, avant de les interpréter seule accompagnée de sa guitare. Le show se termine d’ailleurs avec deux autres chansons issus de ce désormais classique de la musique folk, Oh! My Mama et The Pirate’s Gospel qui a ambiancé le public. Ce dernier est ressorti de la salle avec des étoiles dans les yeux, encore émerveillé après une prestation d’une qualité et d’une douceur rare.

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